Artistes chinois par Michel Nau - Zao Wou-Ki  赵无极

ZAO WOU-KI  赵无极

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Zao Wou-Ki

 

赵无极

   
 

 Zao Wou-Ki  赵无极  et Li Shuang 李爽

 

 Zao Wou-Ki  赵无极 et Li Shuang 李爽

 

 

Zao Wou-Ki 赵无极 pinyin  Zhao Wuji

 

Chine

1921  Zao Wou-Ki  赵无极  naît à Beijing le 13 Février, dans une famille d'intellectuels, appartenant
à la dynastie Song.
Peu après, ses parents s'installent à Nantung, petite ville située au nord de Shanghai, où son père banquier est nommé.

1931  Il dessine et peint dès l'âge de dix ans et apprend avec son grand-père, les caractères chinois.

1935  Il entre à l'École des Beaux-Arts de Hangzhou. Les trois premières années, il étudie le dessin d'après plâtre, puis les deux  suivantes, d'après modèles vivants. La peinture à l'huile n'étant enseignée qu'en dernière année,
Zao Wou-Ki n'attend pas pour peindre des natures mortes et des portraits dont celui de sa soeur.

1941   Il est nommé assistant dans son école.

1942   Il organise une exposition au Musée National d'Histoire Naturelle de Chongqing avec des oeuvres de :
Lin Fong-Mien, Wu Ta-Yu, Kouang Leang, Tin Yin-Yong, Lin Kuang-Tang et de lui-même.

France

1948  Il quitte la Chine pour la France, avec sa femme Lan-Lan. Dès son arrivée à Paris, le 1° Avril, Zao Wou-ki visite le Louvre.
Il s'installe dans le quartier de Montparnasse, d'abord dans des hôtels puis dans un atelier voisin de celui
d'Alberto Giacometti, rue du Moulin vert.
Il s'inscrit à l' Alliance Française pour apprendre le Français et  suit les cours d'Émile Othon Friesz à l'Académie
de la Grande Chaumière.
Il se lie avec les artistes qu'il rencontre à la galerie Nina Dausset, rue du Dragon : Norman Bluhm, Hans Hartung, Jean-Paul Riopelle, Sam Francis, Pierre Soulages, Nicolas de Staël, Maria Vieira da Silva.


1949  Première exposition, galerie Greuze.

1950  Henri Michaux le met en relation avec le galeriste Pierre Loeb avec qui il travaillera sept années
Il particpe au Salon de Mai où il exposera régulièrement jusqu'en 1978.


1951  
Deux expositions à Berne et à Genève lui font connaître l'oeuvre de Paul Klee, dont il va suivre
la démarche.


1952  
Il expose régulièrement en Suisse ( Bâle, Lausanne ) et aux U.S.A. ( Chicago, New York, Washington )
et à Londres..


1953  
Il réalise pour Roland Petit,  les décors du ballet La Perle.
 

Nombreux voyages

Après avoir visite l'Italie, l'Espagne, la Hollande, l'Angleterre, il séjourne un moment à New York.
Là, il se lie avec de nombreux artistes : Baziotes, J.Brooks, Philip Guston, Gotlieb, Hanz Hoffman, Franz Kline,
Saul Steinberg.
Il part trois semaines au Japon et rejoint Hong Kong où il rencontre Chan May Kan qui deviendra sa deuxième épouse. 

1957 Gildo Caputo et Myriam Prévot lui proposent de travailler pour  la Galerie de France.

1958
Samuel Kootz signe un contrat avec lui et décide de l'exposer régulièrement à la galerie Sam Kootz
 de New York.

1959  Il fait transformer en atelier, par l'architecte Georges Johannet, un ancien entrepôt de la rue Jonquoy,
dans le XIV° arrondissement de Paris.

1962  Il illustre de dix lithographies La Tentation de l'Occident, d'André Malraux.
Il poursuit avec les textes poétiques de Roger Caillois,  René Char, Jean Laude, Jean Lescure, Saint-John Perse, Arthur Rimbaud...

1964  Il obtient la nationalité française.

1970  Il anime un séminaire créé par le peintre Oscar Kokoska, au Festival de Salzbourg.

1972  Sa femme meurt d'une longue maladie chronique. Il se rend alors en Chine, retrouver sa famille.
Cette même année, la Galerie de France expose des lavis  et encres de l'artiste et des sculptures de May.

1973   Après une longue interruption, Zao Wou-Ki se met à peindre des grands formats dont la plupart
seront exposés à Tokyo à la Fuji Television Gallery en1977.

1978  En compagnie de sa nouvelle épouse, Françoise Marquet, conservateur des Musées de la Ville de Paris,
il  va retrouver ses amis : I. et Eilee Pei, Sam et Joyce Kootz, à New-York, et revoir Joan Miro à Madrid.

Les Honneurs

1979  La Bibliothèque Nationale présente quatre-vingt estampes de la donation de Zao Wou-Ki,
avec un numéro des " Nouvelles de l'Estampe ".
 

1980  Il est nommé professeur de peinture murale à L'ENSAD de Paris.
( École Nationale Supérieure des Arts Décoratifs )

1981  Grande rétrospective de son oeuvre aux Galeries Nationales du Grand Palais, Paris.

1983  Invité par le Ministère de la Culture Chinois,  Zao Wou-Ki expose pour la première fois depuis son départ de Chine, au musée national de Beijing et aussi dans son ancienne école la Zyejiang Academy of Fine Arts.

1984  Il est nommé Officier de la Légion d'honneur, sur la proposition du Minitre de la Culture Jack Lang.

1988  Grande rétrospective organisée par Artcurial à la F.I.A.C et parution de son autobiographie " Autoportrait ", écrite en colaboration avec Françoise Marquet.

1993   Il est promu commandeur de la Légion d'honneur, par le Président de la République Française, François Mitterrand

1994  Lauréat de la Praemium Imperiale Award of painting du Japon, il se rend avec sa femme à Tokyo
pour la remise du prix impérial.

1996  Rétrospective au Musée d'Arts Kaoshiung à Taiwan, puis au Musée d'Art d'Hong Kong.

2001  Il reçoit le prix de la Fondation Taylor.

2002  Il est élu membre de l'Académie des Beaux-Arts, le 4 décembre, au fauteuil de Jean Carzou.

2003  Rétrospective d'une centaine de ses oeuvres à la galerie du Jeu de Paume de Paris.
           26.11 Réception sous la coupole, de Zao Wou-Ki.

 

 

Discours d'hommage à Jean Carzou prononcé par Zao Wou-Ki
à l'occasion de sa réception sous la coupole en remplacement de Jean Carzou
le 26 novembre 2003

 
 
 

DIscours d'hommage à Zao Wou-Ki  prononcé par Roland Taillibert 
à l'occasion de la réception sous la coupole, de Zao Wou-Ki, en remplacement de Jean Carzou
le 26 novembre 2003

 


2008  Rétrospective de l'oeuvre gravé à la Bibliothèque Nationale de France, puis au Musée de Suzhou en Chine.

2010  Rétrospective à la Fondation Arpad Szenes -Vieira da Silva, Lisbonne, Portugal.

2011  Il réalise 14 vitraux pour le réfectoire des chanoines du prieuré de Saint-Cosmes à La Riche, ( unique réalisation dans l'art du vitrail, de toute sa carrière ).

2012  Atteint de la maladie d'Alzheimer, Zao wou-Ki vit depuis peu en Suisse auprès de son épouse, sur les bords du lac Léman. Une bataille juridique est en cours car le fils de l'artiste Jia-Ling Zhao, conteste cette décision en accusant sa bele-mère ( qui a créé à Genève la Fondation Zao Wou-Ki ) de vouloir s'accaparer l'oeuvre de son mari. Deux procédures de mise sous tutelle ont donc été engagées. in Journal de Arts.

2013  Depuis la fin Mars, le peintre est hospitalisé à deux reprises. Il succombe mardi 9 avril à l¨âge de 93 ans.
Il est inhumé au cimetière de Montparnasse, aux côtés de Chan May sa deuxième épouse et mère de sa fille.

 D. Sicard

  

 

Sources multiples : Comme toute synthèse, cette biographie n'existe que grâce à des travaux de spécialistes sur lesquels elle s'appuie
et que l'on peut retrouver dans les ouvrages et catalogues répertoriés dans la bibliographie de ce site.

 
 

 

 

 

 

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